Rien n’est impossible, ce n’est que le cadre qu’il faut repousser !
Mes origines Jurassienne font que je skie depuis l’âge de 3 ans, j’ai également un rapport fort à la montagne qui m’émerveille. Plus tard, vers 40 ans j’ai découvert l’alpinisme. Par cette découverte, j’ai vu une montagne qui ne devient accessible qu’avec un effort, une préparation et parfois un dépassement de soi. Chacun a sa propre montagne à gravir. J’ai partagé des expériences de randonnées en bivouac et en autonomie avec mes enfants qui avaient, à l’époque, 8 et 11 ans. Il m’a fallu apprendre à optimiser au maximum le poids d’un sac à dos, adapter les parcours, trouver les points d’eau, s’orienter avec une carte… pour emmener ma tribu.
Je m’étais un peu éloigné de la montagne lorsqu’un dimanche matin j’ai croisé lors d’un entraînement avec mon club de running, un grand gaillard plutôt athlétique. Très surpris par son rythme lent, courant moi-même assez lentement, je me suis interrogé. J’ai appris, en l’écoutant, qu’il s’entraînait à ne pas transpirer, le garçon n’était pas commun et a tout de suite piqué ma curiosité. En échangeant, j’ai découvert le projet « on va marcher sur le lac ». Le courant est très vite passé entre nous. Etant Ingénieur de formation et plutôt curieux de nature, je me suis pris de passion pour le projet de Renaud et Aliénor et depuis je ne les lâche plus d’une semelle dans le suivi de la préparation ou mon côté gestionnaire de projet jubile sur l’organisation qu’ils déploient, des réflexions sur l’adaptation au milieu du froid, sur la technicité du matériel, … La gestion mentale, la découverte et la relation à l’autre, les évolutions de chacun au fil de la préparation font de cette expédition une aventure de couple et donc une aventure humaine exceptionnelle.
Renaud et Aliénor sont pour moi la représentation de deux choses fortes :
– Comment rendre possible ce qui parait impossible
– Nous sommes capable de beaucoup plus que ce que la société ou notre éducation nous laisse croire. Rien n’est impossible, ce n’est que le cadre qu’il faut repousser !
C’est avec une immense joie que j’ai accepté d’être un de leur relais pour transmettre les informations lors de leur expédition, et ainsi devenir une part active de cette aventure.