Situé au nord de la Mongolie, le lac Khövsgöl est la destination que nous avons choisie pour remplacer le lac Baïkal, en Russie, prévu initialement.
L’objectif de notre aventure sur le lac Khövsgöl est simple : passer en couple, en auto-suffisance et sans assistance, un mois sur la glace en progressant avec nos pulkas.
Une expédition qui ne peut avoir lieu que quand la glace est la plus épaisse, sur un créneau allant du début du mois de février à la mi-mars environ. Nous nous élancerons donc en février prochain.
Chacun de nous trainera une pulka de 55 à 65 kilos, chargée de la nourriture et de l’équipement nécessaire pour une expédition d’une petite trentaine de jours : tente, sacs de couchage, vêtements, réchauds, nourriture…
La nourriture justement, sera composée de lyophilisé, des aliments déshydratés qu’il est nécessaire de mélanger à de l’eau, chaude ou froide en fonction des plats, pour être consommée. Une journée de nourriture représentera un kilo, et 4000 calories au moins, pour chacun de nous.
Nous partirons du sud du lac, du village de Khatgal, et effectuerons un demi-tour une fois arrivés sur la berge du nord du lac pour revenir à notre point de départ. Nous aurons alors parcouru 272 kilomètres.
La température moyenne avoisinera les -18°C, avec des nuits pouvant être bien plus froides (jusqu’à -40°, en particulier si le vent est fort), et des journées parfois bien ensoleillées.
Chaque soir, nous monterons notre tente, casserons la glace nécessaire pour préparer notre dîner. La casse puis la fonte de la glace représentera à chaque fois une activité exigeante en temps, comme en attention.
Notre disposerons d’une base arrière, avec une personne en contact avec nous tous les deux jours. Elle sera notamment chargée de vous transmettre notre progression, mais aussi de vous donner des nouvelles et de partager nos dernières photos et vidéos.
Avec cette aventure, nous souhaitons simplement prendre le temps d’être sur le lac, nous émerveiller de la beauté de la nature, et partager cette expédition ensemble.
Nous aimons l’idée d’un retour aux sources. La nature et nous, rien d’autre. Nous n’allons pas lutter contre elle ni tenter de la défier, mais plutôt nous y fondre.